Les invités

Amandine Monin

Commence par des études de philosophie puis se désoriente vers le théâtre.
A préféré les formations d’acteurs plutôt non conventionnelles où il était question de techniques intuitives et de principes non narratifs.
Dans sa première école où elle apprend le mime corporel dramatique, elle découvre Joyce Mansour et Gertrude Stein dans la bibliothèque de la directrice, où elle est souvent punie.
Quand elle débarque à la capitale, pendant deux ans, elle récite des vers du répertoire classique dans un café littéraire désuet ; à la fin du service elle va clamer ses propres textes dans les bars enfumés de Ménilmontant.
À Toulouse, avec Serge Pey, elle rencontre la poésie action et tout ça se structure, elle développe sa singularité performatique en se demandant comment rencontrer le dire d’un texte en dehors d’une visée interprétative.
À la naissance de sa fille elle arrête le théâtre et passe un diplôme d’animatrice en atelier d’écriture créative à Marseille, puis fonde le label les ateliers du dire-dire à Pau, puis l’association Mi-Marge avec l’auteur Aliona Gloukhova, qui promeut les écritures contemporaines.

Elle a reçu en 2017, le prix Vargaftig pour son premier recueil de poésie : Racine Carougne, qui prend le parti des lieux et de la bouche.
Bénéficiaire cette année d’une bourse CNL, qui lui a permis de s’acheter un meilleur matériel de montagne, elle continue à comparer « les traces de la terre déposées dans l’inconscient géographique » avec le bruit des pas.

Mickaël Glück

Né en 1946 à Paris, Michaël Glück est écrivain, poète, dramaturge, traducteur. Il a également été enseignant, lecteur et traducteur dans l’édition mais aussi directeur de théâtre. Cet homme aux multiples visages se consacre depuis une vingtaine d’années essentiellement à l’écriture, mais aussi aux lectures, performances, conférences…
Il a rêvé, être clown, chef d’orchestre, compositeur. A du mal à tenir à jour sa bibliographie.
Parmi ses dernières publications : …commence une phrase (Editions Lanskine, 2019), Sur l’aube d’un ciel taché d’encre (Propos2 éditions, 2018), Le Taille-crayon(Editions Lanskine, 2018)…

Arnaud Contreras

Auteur, il développe des projets artistiques et documentaires au long cours, en livres, textes, photographies, films, et en production radiophoniques pour France Culture et RFI. Il est souvent sur les routes avec des stylos, carnets, enregistreurs, et appareils photo argentiques.

Raphaël Krafft

Né en 1974 à Paris, Raphaël Krafft est correspondant de guerre, grand reporter, documentariste radio et écrivain. Il travaille principalement pour France Culture et des radios publiques américaines. Lorsqu’il ne parcourt pas la France et le monde à vélo, il enquête principalement sur la condition des migrants à Paris, en Afrique et en Europe.

Gwladys Morinière

Gwladys Morinière réalise des films et vidéos visant un cinéma documentaire et poétique, à la frontière du cinéma expérimental et du cinéma du réel. Ses œuvres se déclinent principalement en vidéos, films documentaires et photos. Caméra au poing, elle peut s’engager aux côtés de ses personnages dans des combats politiques ou reconstruire son roman familial à travers une fresque de femmes de l’arbre familial, dont l’intimité trouve des résonances de générations en générations. Touchée par la figure de l’étranger et attirée par la vocation spirituelle de l’art, elle aime donner à voir des paysages lointains ou des réalités méconnues, en donnant rendez-vous à la beauté qui se trouve au coin de la rue.

Elle vit et travaille en indépendante à Strasbourg. Elle intervient également pour des ateliers d’initiation à la réalisation dans des lycées et différentes structures sociales, après avoir été chargée du Pôle Régionale d’éducation aux images en 2016/17.

Timotéo Sergoï

Né en 1964 à Etterbeek, Timotéo a parcouru le monde avec ses spectacles, de Singapour à Arkhangelsk, de Melbourne à Buenos Aires. Il est comédien voyageur, baroudeur de théâtre. Il écrit depuis toujours et publie depuis ses 15 ans. Dès le collège, il écrivait sur les murs car, selon Timotéo, la poésie ne doit pas se cantonner aux rayons spécialisés des librairies pour les lecteurs avertis : s’il colle sa poésie sur les murs avec des autocollants, des craies, des affiches ou des banderoles, c’est car “la Poésie est là, sous la pluie, à respirer”. Timotéo veut que tout le monde puisse la voir.

Timotéo est aujourd’hui l’auteur d’une quinzaine de livres comme « Le tour du monde est large comme tes hanches » (Ed Tétras Lyre, coup de cœur de l’académie Charles Cros 2010) ou encore « Le diagonaute amouraché », paru au FRAM. Plus récemment, en 2020, Timotéo a sorti un “Apocapitalypse” (éd. Territoires de la Mémoire) qui cherche à remettre la poésie au centre du débat.

Son site internet : timoteosergoi.blogspot.com